La supervision de la pratique professionnelle fait partie de la formation continue du praticien en exercice. C’est une recommandation éthique pour tout professionnel du champ ‘psy’, voire une obligation déontologique.
La supervision contribue à la continuité de l’apprentissage de la pratique thérapeutique. Elle est une transmission d’expérience. Un professionnel plus expérimenté transmet à un autre son savoir-faire, sa manière de vivre la distance thérapeutique, son rapport à la théorie psychanalytique, la rigueur de son cadre et de son éthique.
La supervision aide le professionnel à construire son « inconscient instrumental » (selon le mot de JD Nasio) , à côté de son inconscient personnel. En séance de supervision, on travaille sur les résonances entre les dires des patients ou analysants, et les vécus personnels. On travaille sur les remontées émotionnelles, les tensions ou gênes procurées par les situations contre-transférentielles. Ainsi est réajustée la distance thérapeutique garantissant la qualité d’écoute du praticien. C’est aussi un soutien et une aide dans les cas problématiques, un éclairage porté sur des questionnements cliniques ou théoriques, un accompagnement dans les phases de doutes.
Le superviseur aide le supervisé à maintenir son cadre thérapeutique, à conforter sa position de thérapeute tout en se tenant dans les limites de sa posture.
L’AERPA propose des séances de supervision de 45mn chacune, selon un rythme qui est à définir d’un commun accord.