La déontologie du psychanalyste repose sur des principes forts tels que le secret professionnel, la préservation de la neutralité de la relation analytique, le respect d’une distance bienveillante à but thérapeutique.
Le psychanalyste est le garant du cadre analytique. Il est conscient de la puissance de la relation transférentielle, et travaille sur son contre-transfert en supervision. Il n’ a pas de posture dominante ni de ‘sachant’, n’exerce aucun ascendant sur ses analysants et se doit de respecter en tout point les limites de son action de praticien.
Le psychanalyste est conscient de la spécificité de sa pratique et ne la mêle pas à d’autres pratiques. Il travaille son inconscient professionnel et ne le confond pas avec son inconscient personnel.
La rigueur de sa pratique se traduit notamment par sa ponctualité, la mesure de ses propos, sa réserve, mais aussi par son accueil ouvert et bienveillant et sa neutralité d’opinions.
Il reste constamment discret sur sa pratique professionnelle et n’échange à son sujet qu’avec des consoeurs, confrères, eux-mêmes soumis au secret professionnel.
Le psychanalyste est tenu à informer toute personne venue pour une consultation, dès la première séance, sur les modalités du travail analytique proposé, son rythme, son coût, son principe de base: c’est un apprentissage de la connaissance de soi-même.
Le psychanalyste ne donne pas de conseils. Par son écoute et sa disponibilité, il permet à l’analysant de s’ouvrir à l’écoute de son inconscient. Le cadre analytique rassure l’analysant quant à la possibilité de se dire.
Le psychanalyste par le cadre instauré, est suffisamment contenant pour permettre à l’analysant d’explorer sa souffrance.
Le psychanalyste veille à enrichir constamment ses connaissances pratiques et théoriques de la psychanalyse.
Le psychanalyste engage sa responsabilité vis à vis de la pratique analytique
Le secret professionnel et le respect de la vie privée sont inaliénables.